Mes citations préférées

 » – Je n’apprécie pas particulièrement d’avoir à dévoiler mes sentiments. Je me rends compte que je les cache comme si j’en avais honte, comme si on pouvait avoir honte d’être triste, en colère, ou lasse. […] Cette phrase qu’il a dite, peut-être sans réfléchir, est une ancre jetée qui s’accroche à quelque chose en moi. Je ne sais pas ce que c’est, mais à cet instant, il y a comme une connexion. J’ai le droit d’être en deuil. Je crois que personne ne l’a formulé de cette façon, avant. Aussi simplement. Personne ne m’a autorisée à le faire et c’est pourtant tout ce que j’attendais : qu’on me le dise. « 

 PAS SI SIMPLE. Chapitre 6, page 73.


 » – Je n’ai jamais trop su d’où venait cette retenue crispée qui s’impose à moi et me paralyse, quand il s’agit d’exprimer physiquement mon affection aux personnes que j’aime. Et plus j’aime, plus je suis pétrifiée. La mort de papa n’y a rien arrangé. Comment enlacer une autre créature quand, privée de mon rocher, je suis obligée d’agiter constamment les bras pour me maintenir la tête hors de l’eau ? « 

PAS SI SIMPLE. Chapitre 5, page 60.


 » – On a le droit d’être touché, d’avoir de la peine, de chuter, mais on finit toujours par se relever. La preuve, je suis toujours debout en ayant déjà connu ça. On survit à la perte de quelqu’un, ça prend juste du temps, ensuite, on s’habitue à l’absence et au fait que plus rien ne sera comme avant. On doit continuer de vivre pour ceux qui restent. « 

BLOOD OF SILENCE. Tome 4. Chapitre 2.


 » – Tu as peur d’avoir une famille, peur d’être impuissant, peur de revivre le malheur qui t’as fourré dans cette vie. Mais la vie est ainsi. Tu pourras faire n’importe quoi pour nous protéger, pour t’éviter d’avoir à revivre cette douleur que tu as ressentie lorsque tes parents sont morts, personne n’est à l’abri. La vie est ainsi ! Nous sommes tous perdant face au destin ! « 

BLOOD OF SILENCE. Tome 3. Chapitre 34.


 » – Zoya disait que la peur est un phœnix. Tu peux la regarder se consumer un millier de fois, et pourtant, ça ne l’empêchera pas de revenir.  »

SIX OF CROWS. Tome 2. Chapitre 13, page 241.


 » – Je serais venu te libérer, assura-t-il, et il le répéta en voyant le regard dubitatif de la jeune fille. Je serai venu et si je n’avais pas pu marcher, j’aurais rampé pour toi. Et même si tu avais été totalement brisée, on aurait continué à se battre ensemble. « 

SIX OF CROWS. Tome 2. Chapitre 12, page 236.


 » – Votre frère Trent. Et Travis. Et vous, c’est Thomas. Il me manque qui, encore ? Tigrou et Timide ?

Cela ne l’amusa pas.

– Taylor et Tyler. Les jumeaux. Ils sont entre Trent et moi.

– C’est quoi cette fixette sur les T ?

Je n’avais pu m’empêcher de poser la question, mais à dire vrai, cette conversation commençait à m’agacer profondément.

Il soupira encore.  »

BEAUTIFUL REDEMPTION. Chapitre 5, page 80.


 » … la solitude devient pesante. Quand je rentre chez moi, j’ai l’impression qu’elle occupe tout l’espace, comme si elle avait rongé chaque millimètre de ma vie. Elle est un monstre invisible qui hante mes jours et mes nuits, qui fait résonner en son silence les secondes du temps qui passe et les battements boiteux de mon cœur.

Je voudrais quelqu’un pour remplir cet espace, pour chasser le silence, pour réparer mon cœur… Mais il n’y à personne, et tout ce que je peux faire, c’est sourire dans le vide pour ne pas sombrer, parce que les choses semblent moins difficiles quand on sourit. « 

L’OR DE TES MOTS. Chapitre 1.


« – Bon au risque de te décevoir Démétrios, il y a un astre qui s’appelle soleil et c’est autour de lui que la Terre tourne, pas autour de toi. »

DEM ET SVEN. Chapitre 12.


« Il détourne le regard et, pendant un instant à peine perceptible, je perçois une émotion plus profonde derrière son regard haineux.
– Il y à une grande différence entre ne pas pouvoir se passer de quelqu’un et aimer cette personne.
Sur ces mots, il s’en va en emportant dans son sillage ce qui restait de mon respect pour lui. « 

AFTER. Tome 3. Chapitre 39, page 226.


« C’est juste que, parfois, quand je regarde le ciel avec toutes ces étoiles, l’univers me paraît si vaste et si imprévisible que j’ai du mal à comprendre comment notre si bref passage sur terre peut nous sembler si important. »

MISS YOU. 1ère partie, 7. Décembre 1997, page 94.


« La seule vie qui vaut la peine d’être vécue, c’est une vie qu’on a peur de perdre. »

SHADES OF MAGIC. Tome 1. 6ème chapitre, partie II, page 186.


« Comment se fait-il que malgré mes tourments intérieurs le monde ne cesse de tourner ? Comment est-ce que je parviens à prendre plaisir à me trouver là alors qu’à l’intérieur, je me sens complètement dévastée ? Pourtant, dans cette ambiance réconfortante, j’entrevois presque un futur rempli d’espoir. »

LA PLAGE DE LA MARIÉE. Chapitre 21, page 302.


« Il y a des gens qui sont naturellement discrets, ce sont les mêmes qui possèdent une grâce innée, mangent sans grossir et sont beaux quand ils pleurent. Et puis il y a les autres, dont je fais partie. Ceux qui ont tendance à arriver comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, qui ne peuvent pas se moucher sans évoquer une vieille trompette en fin de vie et qui rient parfois en imitant un cochon asthmatique ».

LA PLAGE DE LA MARIÉE. Chapitre 10, page 148.


« … et au-dessus de la cheminée est accroché un cadre avec un extrait du Petit Prince : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».

LA PLAGE DE LA MARIÉE. Chapitre 6, page 78.


« Seule, je suis forte. Mais si quelqu’un a le malheur de me témoigner une once de compassion, c’est foutu, mes yeux finissent par déborder de larmes ».

LA PLAGE DE LA MARIÉE. Chapitre 5, page71.


« … ma confiance en la bonté humaine n’en finissait plus de se fissurer. »

LES AMANTS DE LA MER DE CHINE. Chapitre 20, page 243.


« Je me sens au bord du même gouffre que celui de mes 16 ans, dans la même fragilité indicible que celle qui a baigné mon adolescence. J’ai 32 ans maintenant, mais rien n’a changé, parce que tout s’est arrêté à ce moment-là et que, depuis, je n’ai jamais su vivre, je n’ai jamais su aimer, être aimée. Je me sens plongée dans un néant profond. Je ne suis rien… pour quiconque, et ce depuis toujours. Je ne compte pas. Je n’ai jamais compté, je n’étais pas assez, ou bien j’étais trop… mais jamais comme il l’aurait fallu. Jamais. Je suis au monde, mais je ne vis rien ».

LA DÉLICATESSE DU HOMARD. Chapitre 10, page 34.


« Mais je n’espère rien de lui, ni de personne. Je sais depuis toujours que je ne dois compter que sur moi-même, que les autres ne sont pas là pour m’aider. Il faut que je reconstruise ma carapace pour être plus forte, que je bâtisse autour de moi un rempart antieffraction pour me protéger ».

LA DÉLICATESSE DU HOMARD. Chapitre 4, page 11.


« On dit que si on laisse partir quelque chose et qu’il ne vous revient pas, c’est qu’il n’a jamais été à vous ».

COCKY BASTARD. Chapitre 24, page 174.


« Et vous tous qui m’écoutez… Avez-vous remarqué les cicatrices que vous laissiez derrière vous ? Non. Ça m’étonnerait. Parce que la plupart de ces cicatrices ne se voient pas à l’œil nu ».

13 RAISONS. K7 N°2 FACE A. Page 81.


« Machka dit que parfois l’esprit a trop mal et il ne sait plus quoi faire pour se soulager. Alors, il se cache très loin dans le corps pour que personne ne le retrouve et il s’enferme à double tour pour ne plus rien entendre ».

MON PLUS BEAU RÊVE. Chapitre 15.


« La paix. Était-ce trop demander d’être en paix ? D’avoir un peu de sérénité dans le cœur, de pouvoir reposer ma tête de temps en temps. Juste quelques secondes éphémères. Juste souffler, se dire que pour une fois, tout irait bien, irait mieux. Cesser de réfléchir. Juste être moi ».

MON PLUS BEAU RÊVE. Chapitre 8.


« … il y à les gens qu’on rencontre, dont on fait connaissance, et il y à  ceux qu’on rencontre et qu’on connaissait déjà ».

CONFESS. Chapitre 11.


« La vérité, c’est la souffrance que je ressens aujourd’hui, cette peur d’ouvrir les yeux chaque matin pour affronter ma vie. C’est quelque chose qui est en moi depuis que je suis môme. C’est quelque chose que j’ai toujours réussi à fuir et, tu vois, si je suis si fatigué aujourd’hui, c’est parce que j’ai mis toute mon énergie dans cette fuite. Je n’y  arrive plus, ça m’a rattrapé . Je suis au bout du rouleau. J’en ai marre ».

LE DÉGEL. Chapitre 12.


« Elle s’agrippait à la paroi, mais c’était à l’espoir qu’elle se retenait et grâce à lui qu’elle avançait ».

SIX OF CROWS. Tome 1. Chapitre 25, page 384.


« … je ne suis pas sûre d’avoir encore un cœur à offrir, papa ».

SIX OF CROWS. Tome 1. Chapitre 10, page 180.


« C’est alors qu’elle avait comprit que les quotas de malheur n’existaient pas, qu’il n’y avait pas de seuil quantifiable qui, une fois atteint, vous donnait un passe-droit pour une vie dénuée de détresse et de souffrance ».

LA CONFRÉRIE DE LA DAGUE NOIRE. Tome 2. Chapitre 12.


« … sur l’un des deux on pouvait lire : « La famille, c’est pour toujours ». Hmm. Une promesse ou une menace ? ».

AFFAIRES PRIVÉES. Coup D’Éclat. Tome 1. Chapitre 3, page 41.


« … Dans de cruelles circonstances. Je n’ai ni gémi ni pleuré. Meurtri par cette existence. Je suis debout bien que blessé ».

L’EFFET PAPILLON. Tome 1. Prologue.


« Je suis toujours prudent avec la vérité. C’est une chose puissante qui mérite le respect ».

MERCY THOMPSON. Tome 7. Chapitre 8, page 229.


« Tu maintiens les autres à distance parce que, tant que tu ne laisses personne entrer dans ta vie, tu as l’assurance de ne pas être trahie. Mais le bonheur, ce n’est pas de vivre planquée, Kayla. L’évitement du malheur ne mène pas au bonheur mais à la non-vie. Tu peux continuer indéfiniment à contourner les blocs de roche sur ton chemin. Mais il existe aussi une autre possibilité : monter au sommet de l’un d’eux et regarder la vue. Pour te faire une idée de ce à côté de quoi tu passes ».

LA DANSE HÉSITANTE DES FLOCONS DE NEIGE. Tome 1. Chapitre 18, page 452.


« … et les gros flocons poussés par le vent traçaient leur chemin mélancolique devant la vitre, comme si le ciel pleurait à l’unisson de son chagrin. Les souvenirs douloureux formaient comme des petites lames cruelles qui lui griffaient la peau et l’écorchaient de l’intérieur ».

LA DANSE HÉSITANTE DES FLOCONS DE NEIGE. Tome 1. Chapitre 11, page 310.


« … debout sous le beau soleil, un sentiment de paix m’a envahie. Jamais, jamais je n’oublierais mon père. Il serait présent dans chacun de mes actes, toute ma vie. Rompre les chaînes de la douleur et de la culpabilité ne voulait pas dire rompre avec lui. Mon père m’aimait énormément, il aurait voulu que je sois heureuse ».

ARCHER’S VOICE. Chapitre 15, page 145.


« Le seul endroit où je me sentais à peu près bien était ma chambre, loin du campus, loin de tout ce qui me rappelait que j’étais seul, loin du reste du monde, qui continuait à tourner sans moi, se fichant comme d’une guigne du chagrin qui m’accablait ».

WALKING DISASTER. Chapitre 24, page 394.


« Nous avons tous les deux l’étrange capacité de dire ce qu’il faut, pour blesser. De trouver le point faible en chacun de nous et le clouer avec une putain de grenade verbale ».

LOVE GAME. Tome 1. Chapitre 19, page 245.


« Flash d’information, mesdames : nous ne pouvons pas lire dans vos pensées. Et franchement, je ne suis pas complètement certain de le vouloir. L’esprit féminin est un endroit effrayant ».

LOVE GAME. Tome 1. Chapitre 12, page 145.


« Notre relation éclair m’avait fait l’effet d’un rayon de soleil après une vie entière passée sous terre ».

CE SI JOLI TROUBLE. Chapitre 22, page 206.


« – Je vais faire comme si tu n’avais pas parlé de moi comme d’un objet qu’on possède.        – On peut se posséder mutuellement.

Pouvait-on avoir un orgasme cérébral ? Je décidai que oui ».

CE SI JOLI TROUBLE. Chapitre 15, page 137.


« … Travis était proche de sa mère. Après son décès, il n’a plus jamais été le même. Je pensais qu’en grandissant tout s’arrangerait, c’est vrai qu’il était très jeune. Ç’a été dure pour nous tous, mais Travis … il a cessé d’aimer les gens ».

BEAUTIFUL DISASTER. Chapitre 17, page 332.


« … une fille qui avait trop de secrets pour pouvoir être vraiment amie avec quiconque. J’étais plutôt douée pour passée inaperçue, du coup, je n’avais jamais vraiment attiré l’attention de quiconque. Jusqu’à Adam. Avec Adam à mes côtés, j’avais l’impression d’avoir trouvé ma place, comme si c’était lui, la connexion qui me reliait au monde ».

MERCY THOMPSON. Tome 6. Chapitre 4, page 86.